Le Vietnam : côté sud.

 

Nous sommes arrivés dans ce pays par voie fluviale. C’était lent, beau et animé. Les gens étaient accueillants et souriants. En un clin d’œil, nous avons trouvé de nouveaux repères. Tout nous semblait si simple et agréable que nous avons loué une mobylette pour découvrir le delta du Mekong. Pour aller d’une rive à l’autre, nous avons emprunté des bacs très différents. Certains ressemblaient à des ferrys pendant que d’autres s’apparentaient à des barques dont l’accès par la passerelle était scabreux  pour un deux-roues. Nous avons pu observer le trafic régnant sur les différents bras du fleuve. Tout passe par là, de la nourriture aux matériaux, du petit sampan aux grandes péniches…

C’est une région particulièrement prospère où tout pousse ! La variété des fruits et légumes était un réel plaisir. Nous avons pu à loisir déambuler au milieu des marchés flottants ou terrestres en se laissant guider par les couleurs et les odeurs…

  

La construction de certaines maisons est étonnante. Ils utilisent la feuille d’un palmier pour en faire murs et toitures. La brique est fabriquée sur place dans d’immenses fours aux toits arrondis. Le Delta du Mekong respire la vie.

Les nombreux cafés nous attiraient par ses chaises confortables et sa clientèle décontractée. Nous avons pris goût au café glacé vietnamien pur robusta. Le midi, après le repas, des hamacs étaient installés pour le bien-être de tous… Toutes ces ambiances nous ont ravis. C’est ainsi que nous avons fréquemment fait des pauses au milieu des vietnamiens et à l’abri du soleil et d’une chaleur torride… Et puis, un jour, la pause a duré. Sylvain a contracté la dengue. Du moins c’est le diagnostic que nous avons fait car les deux consultations médicales ne nous ont guère été utiles. Le déroulement de celles-ci était  ahurissant. Mon dico vietnamien était superflu tant le médecin ne semblait pas concerné par la description des symptômes. Etant donné le temps pris pour la visite, nous avons compris pourquoi nous n’attendions pas longtemps… Toutes ces aventures ont mis un frein à notre errance !!!

Envie de vacances, envie de voyager ?

Certains planifient leurs vacances ? Si vous ne savez pas où aller, nous connaissons un excellent guide indonésien. Très cultivé, il connaît son pays et l’Europe dont l’amour l’a entraîné au-delà de toute frontière. Je m’égare… En deux mot, il s’appelle Wayan. Il travaille auprès de touristes depuis de nombreuses années et depuis peu tente de se mettre à son compte. Il parle indonésien, français, anglais. Il est serviable, discret, attentionné. Il peut vous organiser des vacances selon vos désirs. Il y en a pour tous les goûts, de la farniente au sport engagé, de la culture au bien-être, du vélo à la voiture climatisée dernier cri, du bungalow à la suite royale… Laissez-vous tenter ! Et n’hésitez pas à consulter son site ou lui écrire: Bali - Lombok magnifique

Incursion en pays khmer

  

Le Tonle Sap :

Une nuit et deux jours à découvrir la vie sur des villages flottants. Pour ces gens là, on ne parle pas de “mal de mer” mais de “mal de terre” quand ils posent le pied sur la terre ferme. C’est avec un souirire contemplatif que nous hélons un homme sur son bateau pour qu’il nous prépare un délicieux café glacé… C’est un univers incroyable où la hauteur de l’eau varie jusqu’à dix mètres selon la saison. C’est une adaptation permanente !

L’usage de la barque est maîtrisé depuis le plus jeune âge… Mais pas pour nous occidentaux ! Notre maladresse a surpris Serenat qui s”est chargée de nous guider au milieu des jacinthes d’eau qui ne facilitaient pas les choses. Pour certains d’entre eux, ces plantes sont devenues une source de revenus. Des femmes les font sécher et les tressent pour fabriquer des tapis, des sacs, des chapeaux, etc….. Thibault et Emma ont fait leurs propres expériences dans cette aire de jeux nouvelle et exotique.

Temples khmers :

Quand l’on pénètre dans ces temples , c’est comme si les pierres chargées d’histoire murmuraient . Nous sommes happés par une force mystérieuse et envoûtante . La sensualité des apsaras nous “absorbe” . La nature tentaculaire nous transporte dans un monde féerique et nous nous laissons guider par ce voile enchanteur qui plane au dessus de nous .

  

Siempang, 4 ans plus tard .

Passée la grande émotion des retrouvailles, j’ai senti un vent de frustration souffler en moi . J’aurais voulu communiquer davantage avec cette famille que nous étions venu revoir …Au fil des jours , je me suis résignée , ouvrant mon cœur et déployant d’autres formes de communication – non verbale- .Nous avons vite réalisé que nous étions tous heureux de partager ces quelques jours les uns avec les autres … D’ailleurs , la rencontre humaine peut difficilement se traduire par des mots ?!! Ce sera donc notre jardin secret …

Les enfants étaient aux anges au milieu des petits khmers . Ils ont principalement JOUER . La rivière Sékong ne manquait pas d’attraits ! Ils ont gagné en liberté et en autonomie . Emma a particulièrement apprécié d’avoir un peu d’argent de poche quotidiennement pour aller acheter des sucreries à partager avec ses copines …

Nous avons été invités à 2 mariages … La musique est tellement forte que personne ne semble se parler . Tu trinques, tu picoles … Pour cela , il n’existe pas de barrières linguistiques !!!

    

Rubrique “moral des troupes”.

Il est en baisse ! Nos loulous commencent à avoir le mal du pays . Nous avons crevé l’abcès … Ils ont réussi à le dire à leurs parents qui rêvaient d’un éventuel retour par la route ! Nous remettons donc ce beau rêve pour plus tard … Cela signifie que nous rentrerons en France plus tôt que nous le pensions . Ne mettez cependant pas le couvert pour la fin de la semaine … Nos petits amours ont appris la patience en Asie ! Et puis, ils restent épanouis au quotidien … A suivre.