La Malaisie : ce fut d’abord la surprise de prendre un bus aussi propre, climatisé. Thibault a trouvé que ça ressemblait à la France tant les autoroutes ressemblaient aux nôtres !!! Kuala Lumpur nous a séduit par son côté cosmopolite. Nous nous sommes rués dans le quartier indien pou retrouver ses mille et une saveurs. Nous avons tout de suite reconnu l’enfant qui se cachait derrière l’homme à la peau sombre nommé indien ! Nous avons côtoyé le chinois qui se dresse derrière la caisse de nombreuses échoppes. Nous avons savouré une multitude de leurs soupes avec des baguettes ainsi que le fameux canard laqué. Mais nous avons aussi beaucoup apprécié les goûts occidentaux durant nos retrouvailles avec mon oncle… Et la cuisine malaise me direz-vous ? C’est juste ! Pendant quelques temps, nous nous sommes demandés où étaient les malais ? Sur l’île de Pangkor, nous en avons croisé plusieurs. Ce sera plus probant dans le parc national au centre du pays avant d’atteindre son paroxysme à Kota Bharu. Nous sentons rapidement que ce pays a subi plusieurs vagues d’immigration massive. C’est en somme une union de plusieurs communautés dont les majoritaires sont : malaise, chinoise et indienne. En apparence, tout à l’air de bien se passer mais en discutant un peu on réalise qu’elles ne se mélangent guère entre elles. Tout pendant que l’économie fonctionne bien, tout le monde y trouve son compte… Une vue de Kuala Lumpur depuis la piscine du grand hôtel Mandarin Oriental.Un siècle plus tôt, l’architecture coloniale britannique ressemblait plutôt à cela…
Dans une ville aérée, propre et civilisée, j’aime trouver un petit coiffeur populaire dans une ruelle.
Nous avons essayé l’exfoliation des peaux mortes à l’aide de trois types de poissons (dont Garra rufa). Au début c’est surprenant puis ça chatouille terriblement mais finalement nous y avons pris goût. Testé et approuvé. Voilà un exemple de nourriture malaise ! De la grande ville aux petits villages, des chaînes Mac Donald ou KFC aux particuliers, les hamburgers sont omniprésents. Rassurez-vous, il existe aussi une nourriture plus saine à base de riz, légumes, viandes ou poissons et noix de coco. Nous pouvons aussi déguster des salades de fruits pimentées grâce à des vendeurs motorisés.
Nous attendions beaucoup de la nature. Nous n’avons pas été déçus même si nous ne sommes pas en Malaisie à la bonne période. C’est la saison des pluies et la côte Est nous est inaccessible avec ses îles réputées pour être de véritables perles. Nous n’avons pas osé partir sur plusieurs jours dans la jungle de peur de passer plus de temps dans la tente que dehors. Nous avons tout de même pu nous balader plusieurs fois au milieu de grands arbres et même dans la canopée. Oui, oui, cela est assez exceptionnel d’observer la forêt équatoriale à trente mètres au-dessus du sol ! Mais nous avons aussi été détrempés de la tête aux pieds avec des sangsues qui se hissaient toujours plus haut. Les gouttes de pluies étaient grosses et chaudes. Les sentiers que nous avions empruntés s’étaient transformés en ruisseau en quelques minutes. Nous étions tous les quatre euphoriques. Nous n’étions plus attentifs aux bruits de ces lieux qui formaient une toiture végétale. En un clin d’œil, l’ambiance avait totalement changée. Nous avions tout de même croisé des faisans et des oiseaux noir et blanc à la longue queue effilée nommés “drongo”. Nous en avons entendu bien d’autres aux cris plus ou moins aigus. La variété des plantes nous a émerveillés. Ne parlons pas des arbres dont les lianes et les racines s’entremêlaient… Les lumières étaient elles aussi assez incroyables. En ce qui me concerne, j’ai gardé un petit faible pour les hornbill que j’ai pu observé à loisir sur l’île de Pangkor…
Quand il pleut des cordes, notre chambrette se transforme en buanderie. Je vous l’accorde, ça manque un peu de chaleur !!!
L’île de Pangkor était une escale parfaite avec ses côtes sauvages, son relief boisé et ses nombreux oiseaux dont le fameux hornbill…
A Kota Bharu, j’ai été contente de retrouver d’autres moyens de transport que la voiture et le bus climatisé sur les routes. Les “becaks” ‘cyclopousses) se mêlaient à la circulation.
La route continue, vers la Thaïlande cette fois…
bonjour, j'aime beaucoup vos récits et vos photos, nous partons fin mars 3 petites semaines, et je cherche des infos sur kota barhu et cameron , bon voyage
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