Les retrouvailles : Fred, Mathilde et Salomé nous ont rejoints à Lombok pour passer une semaine ensemble.
C’est parti !
Deux familles de “boulé” (blancs) qui se suivent sur les routes de Lombok attirent bien des regards et suscitent bien des sourires.
Pour un départ en douceur, nous pénétrons dans l’antre des rares hindouistes de l’île de Lombok. La sérénité que dégage ce prêtre aux airs malicieux nous a emplis de paix intérieure …
Quand des français se retrouvent, la nourriture prend une autre dimension… Surtout en période de Ramadan où nous aurons du mal à trouver un café le matin et des repas avant 18 heures !
Ca fait rêver ? Nous avons longtemps cru que nous pourrions dormir face à cette vue splendide dans des bungalows laissés à l’abandon mais le sort en a été autrement…
Une petite pause à la plage le temps de se rafraîchir. Pour Thibault et Emma, ce n’était que du bonheur.
Notre petite voyageuse s’endort partout…
Segenter : c’est la découverte d’un village Sasak traditionnel de 80 familles. Il est situé dans une plaine où l’aridité nous a sidéré. De quoi pouvaient-ils bien vivre ?
Nous sommes à l’intérieur de la maison du kader (personne ayant quelques notions médicales). Au centre de la maison, c’est le grenier à riz personnel mais ce fut aussi le lieu de grande intimité pour les 3 premières nuits du jeune couple !!!! Chez les Sasaks, il est de coutume de “voler” la mariée et de la cacher 2 ou 3 jours avant de l’annoncer aux familles. La prétendante doit donc échapper à la surveillance de ses parents si elle a le béguin pour un bel éphèbe à qui elle donnera un rendez vous … Excitant, non ?
Salomé, Emma et Thibault faisaient beaucoup rire les enfants du village.
Enveloppé de sarongs, le bébé est bercé dans un tissu pendu comme un hamac non loin des chèvres, des chiens et des poules…
Nous avons fini escortés par quelques enfants du village.
Les deux font la paire, aussi gourmandes l’une que l’autre quand il s’agit de manger une glace !
Les vacances c’est sympa mais Thibault ne doit pas oublier qu’il est aussi en CE1 !
Nous avons dit que nous faisons le tour du Rinjani mais souvent nous nous demandons où il se trouve. Il semble inséparable de sa couronne de nuages.
Pourtant nous nous donnons du mal pour gravir ses pentes escarpées !
La famille Robin s’agrandit pour nous soulager, au grand bonheur de Thibault qui est fasciné par la puissance de leur mobylette !!!
Enfin nous atteignons la majestueuse forêt au pied du Rinjani. Nous avons parfois l’impression d’être des lilliputiens dans cet univers où tout est grandeur et beauté !
Ce n’est pas Sylvain qui dira le contraire !
Pendant que les parents font du tourisme, les enfants partagent un moment avec Aruna et Reki.
La joie de vivre des enfants est communicative. Ils sont aussi curieux que nous de partager un bref instant.
Notre itinéraire nous mène dans les campagnes profondes de Lombok. Les cultures sont très variées : pomme de terre, mais, riz, fèves, haricots, piments, ail, échalotes, oignons, etc… s’étendent sur des kilomètres au sein des belles montagnes. Nous avons pris plaisir à errer au milieu des champs à la rencontre des paysans.
Le périple touche à sa fin. La fatigue se fait sentir pour les enfants qui s’endorment de plus en plus facilement sur les mobylettes.
Comme nous ne pouvons pas passer une semaine sans aller au marché, nous avons fini à Suela. C’est un petit village sans attrait touristique. Nous faisions donc l’animation ce jour. Pour une fois, les gens étaient plus intéressés à parler avec nous qu’à tripoter les enfants. C’est ainsi que je me suis retrouvée à parler de choses de femmes avec les indonésiennes de tout âge…
Mais c’est probablement Sylvain qui a suscité le plus de regards en allant chez le coiffeur ambulant. Ses enfants ne l’ont pas laissé sans surveillance !
Mathilde et moi avons eu un petit faible pour ce papy qui marchandait patiemment une quantité de sarongs.
L’Indonésie ne serait pas ce qu’elle est sans le tabac. Comme une locomotive, un homme ne marche pas sans fumée, dit un adage de Sumbawa.
Fred et Mathilde ont fait des essayages de tenues de mariage Sasak pour leurs noces prochaines. Donnez-leur votre avis ! Ils hésitent encore…
Merci Thibault! Je vois que mon dur labeur n'est pas inutile. Plus que 400 pages et j'en aurai fini.
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