mardi 15 septembre 2009

Lombok, la sauvage…

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Lombok fut une belle découverte. Je ne m’attendais à rien en arrivant. J’avais peu d’images de l’île… Et très vite, je me suis sentie à l’aise.

Parfois aride, parfois verdoyante, les contrastes cohabitent ici. Nous avons passé des heures sur des plages aux allures de carte postale : sable blanc, eau turquoise, baignade douce et agréable et, PERSONNE en vue… Non, non ce ne sont pas des blagues ! Enfin, si, je devrais mentionner l’apparition de buffles et leur maître et celle des chèvres… Mais rassurez-vous, jamais ils ne souillent l’eau transparente ! La côte est joliment découpée, elle offre de nombreuses criques et quelques îlots en vue, au loin… C’est vraiment un paradis.

Derrière cette côte où vivent quelques pêcheurs, c’est la ruralité plus ou moins profonde. Un peu partout, il y a des étendues de champs de tabac. De temps en temps, nous voyons des feuilles sécher sur le bord de la route. Plus fréquemment, elles sont rassemblées par qualité et suspendues à des bambous avant d’être enfournées (pour le séchage). Malboro a marqué son territoire dans les montagnes… Sur les marchés, ce sont souvent des vieillards qui vendent le tabac.

Nous gagnons ainsi les hauteurs pour se rapprocher du mont Rinjani : LE volcan ! Il est très beau et très actif depuis un mois. On peut l’admirer d’ un peu partout sur l’île… Histoire de nous mettre l’eau à la bouche et le coup de bambou pour le gravir !!! C’est devenu une véritable industrie touristique. Les sommes ainsi brassées contrastent beaucoup avec les revenus de la majorité de la population. Il y a le peuple pour qui la vie ne semble pas simple tous les jours. Sur les routes et les chemins, tout au long de la journée, des femmes transportent du bois sur leur têtes pour allumer les fourneaux. D’autres ramassent des feuilles longues et épaisses pour se fabriquer des matelas. Tout ce que la nature offre semble être exploité, transformé. Au côté de tous ces gens qui charrient de lourdes charges, il y a beaucoup de chevaux qui tractent des charrettes colorées appelées “cidomo”. Quand un 4X4 vient à les doubler, nous réalisons que la croissance économique du pays ne profite pas à tout le monde !

Le seul endroit où tous se côtoient est la mosquée. Elles sont nombreuses sans compter toutes celles en cours de construction. Y  aurait il plus de pratiquants ? Je ne saurais y répondre. En revanche, étant sur l’île pour le ramadan, nous pouvons affirmer que les appels du muezzin sont plus sonores. La vie autour des mosquées est plus animée depuis cette période. D’ailleurs il nous est plus difficile de trouver à boire et à manger durant la journée. Cela nous a permis de faire des trajets en bus sans que personne ne fume… Quel bonheur ! Il ne reste plus que l’odeur des gaz d’échappement et celle des freins qui chauffent….

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Voici un aperçu du transport en bémo local à l’heure de la sortie des écoles. Convivial, non ?

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A une extrémité de la plage de Kuta, des singes jouent dans les mangroves.

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C’est ici à marée basse que nous avons découvert un poulpe, des limaces d’eau, un serpent de mer, des coquillages et diverses plantes aquatiques…

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Voilà ce que nous appelons des plages idylliques….

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C’est le marché populaire du village de Kuta. Il a lieu tous les jours mais il faut se lever tôt si l’on veut participer à l’animation locale. A dix heures, tout le monde a disparu.

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L’Indonésie est connue pour ses tissages. Ce n’est pas une légende.

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Nous vous avons déjà parlé de marchands ambulants. Manger un bakso (soupe de nouilles avec des boulettes de viande), fait partie de notre quotidien.

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Voici un aperçu des combats Sasak. C’est une coutume qui se perpétue de génération en génération pour célébrer des grands événements. Celui-ci se déroulait la veille de la fête de l’indépendance de l’Indonésie. A première vue ce sont deux hommes qui se battent. C’est pourtant plus subtil que cela. Chaque combat est unique mélangeant danse, agilité et dextérité, voire espièglerie dans leurs regards. Nous nous sommes laissés prendre par le rythme endiablé des tambours, de la flûte et des cymbales sur la voix d’un chanteur et sur les encouragements de la foule.

P1080962 Une plantation de tabac à Tetebatu.

P1090013Tous les jours les paysans récoltent quelques feuilles arrivées à maturité. Ce sont généralement celles du bas.

P1090029 P1090040 Déposées près du four, les feuilles sont d’abord ficelées à des bambous. Ensuite elles sont suspendues dans les fours en brique durant une semaine et ressortent séchées, brunies. Elles parfument les lieux avant d’être compressées et empaquetées pour l’expédition.

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Thibault et Emma, jamais à cours d’idée, construisent une route sur la plage.

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Je jour se lève sur l’île de Gili Air. La lessive est faite, les marmites sont lavées… Pour les musulmans, la vie reprendra au coucher du soleil.

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Nos petits singes trouvent toujours un arbre à escalader.

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Thibault et Sylvain se lancent dans le combat Sasak, version pacifique !

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Quand je disais que l’eau était transparente !

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Et dire que je ne vous ai même pas parlé de snorkeling ! Pourtant Emma et moi avons vu des tortues ! Ce n’est tout de même pas habituel. Avec Thibault, nous avons vu des bancs de poissons de toutes les couleurs, Ouuaaahhh !

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Voici les fameux cidomo. Sur les îles Gili, il n’y a pas un moteur, sauf les groupes électrogènes des voisins !

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N’était-ce qu’un au revoir ? L’émotion était forte durant la chanson pour notre départ. Merci et Zia et Ekor !

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